Australie : une mine à Hail Creek sous-estime ses émissions de méthane

Environnement et pollution atmosphérique

Une étude révèle que la mine de Hail Creek, exploitée par Glencore, sous-estime considérablement ses émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre. Les résultats, basés sur des survols et des échantillons de panaches de méthane, indiquent des émissions trois à huit fois supérieures aux estimations de Glencore. La société conteste ces chiffres, arguant un échantillon limité et des méthodes de comptabilisation améliorées depuis 2023.

Une étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology met en lumière une potentielle sous-estimation significative des émissions de méthane de la mine de Hail Creek, exploitée par le groupe Glencore en Australie. Selon les chercheurs, les émissions réelles pourraient être trois à huit fois supérieures aux chiffres communiqués par l’entreprise.

Cette conclusion repose sur des survols de la mine et des prélèvements d’échantillons de panaches de méthane réalisés en septembre 2023, en collaboration avec l’Observatoire international du méthane des Nations unies. La mine de Hail Creek, située dans le Queensland, est un site d’extraction de charbon important, mais elle avait déjà été pointée du doigt en 2023 pour sa contribution disproportionnée aux émissions de méthane du secteur minier australien.

Glencore conteste les résultats de l’étude, arguant que les mesures ont été effectuées sur un échantillon limité et que la société a depuis adopté des méthodes de comptabilisation plus précises. L’entreprise émet des « doutes significatifs » quant à la validité des chiffres avancés par les chercheurs.

Le méthane (CH4) est un gaz à effet de serre dont l’impact sur le réchauffement climatique est bien plus important que celui du CO2, bien que sa durée de vie dans l’atmosphère soit plus courte. Il est responsable d’environ 30 % du réchauffement planétaire depuis la révolution industrielle.

Urbanitas.fr

En bref : une sous-estimation des émissions de méthane

Une étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology révèle que la mine de Hail Creek, exploitée par Glencore, aurait considérablement sous-estimé ses émissions de méthane. Les chercheurs estiment que les émissions réelles pourraient être trois à huit fois supérieures aux chiffres communiqués par l’entreprise.

Contestation des résultats par Glencore

Glencore conteste les résultats de l’étude, arguant que les mesures ont été effectuées sur un échantillon limité et que la société a depuis adopté des méthodes de comptabilisation plus précises. L’entreprise émet des « doutes significatifs » quant à la validité des chiffres avancés par les chercheurs.

Entités liées

Glencore, mine de Hail Creek, méthane, émissions de gaz à effet de serre, industrie minière, étude scientifique, Australie, réchauffement climatique, Observatoire international du méthane des Nations unies.